MOVIE

バレエ・メカニック

フェルナン・レジェ

岡村皓史訳

Published in July 1924|Archived in April 3rd, 2024

Image: Fernand Léger, “Ballet Mécanique”, September 1924.

EXPLANATORY|SPECIAL NOTE

本稿は、『レスプリ・ヌーヴォー 28号(L’Esprit Nouveau No.28)』(1925年1月)に掲載されたフェルナン・レジェ(Fernand Léger)の「バレエ・メカニック(“Ballet Mécanique”)」の原本・訳文・原文をそれぞれ収録したものである。なお、訳出にあたっては、既訳にあたる清水光(『映画と文化』教育図書。1941年。117-120ページ)および「パリ ポンピドゥーセンター キュビスム展ー美の革命」(国立西洋美術館〈2023年10月3日 - 2024年1月28日〉、京セラ美術館〈2024年3月20日 - 7月7日〉)の訳出を参考にした。この場を借りて感謝申し上げる。
ARCHIVE編集部による補足は〔 〕に入れた。

BIBLIOGRAPHY

著者:フェルナン・レジェ(1881 - 1955)訳者:岡村皓史
題名:バレエ・メカニック原題:“Ballet Mécanique”
初出:1925年1月(L’Esprit Nouveau No.28)
出典:L’Esprit Nouveau No.28(L’Esprit Nouveau。1925年1月。2337ページ)

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FILM / TEXT IMAGE
 
FILM“Ballet Mécanique”(Youtube)

TEXT IMAGE

TRANSLATED TEXT(JAPANESE)
 

フェルナン・レジェによる

 
物体 オブジェ ーー 影像 イマージュ ーー最もありふれたもの。
表情 フィギュール 、表情の断片、機械の断片、金属の断片、製造物、最小限の遠近法によるクローズアップの映写。
 
この映画固有の関心は、「 静止画 イマージュ・フィクス 静止画」と、その影像の計算的で、自動的で、減速ないし加速され、追加ないし類似している映写に、我々が与える重要性に向けられている。
 
シナリオはない。ーーただ 律動的な リズミー 影像間の反応だけがある。
 
この映画を構成するときに関心を注いだ2点の係数:
映写速度の変化。
それらの速度のリズム。
 
〔ダドリー・〕マーフィー氏の技術革新とエズラ・パウンド氏による重大な貢献。投影される影像の多重的な変化。
 
数箇所ある絵画的ないし「 絵葉書 ポストカード 」的なシーンの変化は、それ自体では価値はなく、そのあとにつづく影像との関連や反応において価値を生むが、これには 多様性 ヴァリエテ 対照性 コントラステ を生じさせる目的がある。
 
映像は7つの縦のセクションに分かれている。(クローズアップ、奥行きの欠如、動的な画面)緩やかな速度から素早い速度に。
 
近似ないし同質の物体 - 影像の集合体がもつ類似性によって、各セクションには固有の統一性がもたらされる。これには、〔映画を〕構成し、映像の断片化を避ける目的がある。
 
セクションごとの多様性が確保されるよう、各セクションを類似の 形状 フォルメ (や色彩)が高速かつ水平的な貫通をもって横切っていく。
 
この映画は、最初から最後まで、非常に正確な、できうるかぎり正確な計算上の制約に従う(数、速度、テンポ)。
1つの事物は、つぎの 律動 リトゥム で映写される:
    1秒あたり6コマを30秒間
    1秒あたり3コマを20秒間
    1秒あたり10コマを30秒間
観客の目と心が「受け付けなくなる」まで、我々はそれを「強調する」。〔観客が〕耐えられなくなるときがくるまで、我々は〔物体の〕 視覚的 スペクタクル な価値を汲み尽くす。
 
この映画は、客観的かつ現実的であって、決して抽象的でない。
私は、ダドリー・マーフィーとの緊密な共同作業によって制作した。
我々は、作曲家のジョージ・アンタイルに〔映像に〕 同期 シンクロニーゼ 楽曲の編曲を依頼した。〔シャルル・〕ドラコムの科学的手法により、我々は、機械的に最も絶対的な方法によって、音声と影像の同時性を獲得することを期待している。
 
    1924年7月

フェルナン・レジェ

ORIGINAL TEXT(FRENCH)
 

par Fernand LÉGER

 
 Objets --- images --- les plus usuels.
 Figures, fragments de figures, fragments mécaniques, métalliques, objets fabriqués, projection gros plan avec minimum de perspective.
 
 L'intérêt particulier du film est porté sur l'importance que nous donnons à « l'image fixe » à sa projection arithmétique, automatique, ralentie ou accélérée, additionnel, semblable.
 
 Aucun sénario. --- Des réactions d'images rythmées c'est tout.
 
 Deux coefficients d'intérêt sur lesquels sont construits le film :
 La variation des vitesses de projection.
 Le rythme de ces vitesses.
 
Un apport important dû à une nouveauté technique de MM. MURPHY et EZRA POUND. La transformation multipliée de l'image projetée.
 
 Pour raison de variété et contraste quelques passages pittoresques et « cartes postales » qui ne valent pas en eux-mêmes, mais en rapport et réaction des images qui les suivent.
 
 Le film est divisé en 7 parties verticales. (Gros plan, sans profondeur, surfaces actives) qui vont du ralenti au rapide.
 
 Chacune de ces parties possède une unité propre due à la similitude de groupements d'objets-images semblables, ou de même nature. Ceci dans le but de construction et d'éviter la fragmentation du film.
 
 Pour s'assurer la variété dans chacune de ces parties elles sont traversées par des pénétrations très rapides horizontales de formes semblables (couleur).
 
 D'un bout à l'autre le film subit une contrainte arithmétique assez précise, la plus précise possible (nombre, vitesse, temps).
 
 Un objet est projeté au rythme de :
    6 images par seconde pendant 30 secondes
    3 images par seconde pendant 20 secondes
    10 images par seconde pendant 30 secondes
Nous « insistons » jusqu'à ce que l'œil et l'esprit du spectateur « ne l'accepte plus ». Nous épuisons sa valeur spectacle jusqu'au moment où il devient insupportable.
 
 Ce film est objectif réaliste et nullement abstrait.
 Je l'ai fait en étroite collaboration avec Dudley MURPHY.
 Nous avons demandé au compositeur Georges ANTHEIL d'en faire l'adaptation synchronisée musicale. Grâce au procédé scientifique de M. DELACOMME, nous espérons obtenir mécaniquement de la manière la plus absolue la simultanéité du son et de l'image.
 
   Juillet 1924.

FERNAND LÉGER.